Les 7 films à voir au marathon de l'été A24 aux cinémas Studio
Publié le 03-07-2025 12:07:04 Modifié le 01-07-2025 15:14:58
Sept films en trois jours ! Après Harry Potter ou encore le Seigneur des anneaux, les cinémas Studio mettent à l’honneur le célèbre Studio A24 pour son marathon de l’été. Au menu ? De l’épouvante, de la comédie et du drame intimiste.
1. Midsommar
C’est clairement l’immanquable du marathon. Pépite signée Ari Aster, « Midsommar » est plus qu’un simple film d’horreur psychologique, c’est un ovni, un concentré de stress et de malaise, une boule d’anxiété d’une noirceur folle (un comble, alors que la majeure partie se déroule de jour). Dans « Midsommar », une bande d’amis débarque dans un petit village suédois isolé, pour un festival estival mené par une communauté hippie new age. Peace & love ? Non, juste un moment qui va virer au cauchemar.
2. Hérédité
Également tourné par Ari Aster, « Hérédité » joue lui aussi la carte de la flippe, mais de tout autre façon. Après l’enterrement de sa mère avec laquelle elle ne s’entendait pas, une femme et sa famille sont la cible d’événements surnaturels. Un pitch basique qui cache bien d’autres choses, car « Hérédité » est d’une intelligence rare et mène son public où il veut, l’attrapant par la gorge pour ne plus le lâcher, si ce n’est dans la terreur.
3. Aftersun
On calme le jeu avec « Aftersun », drame intimiste réalisé par Charlotte Wells. Auréolé du Grand Prix au Festival de Deauville, le long-métrage raconte, entre émotion et mélancolie, les souvenirs, les jours heureux entre un père et sa fille, ainsi que les brûlures, les blessures. Un film poignant qui pourrait tirer quelques larmes à certains…
4. Under the silver lake
David Robert Mitchell, auteur de l’excellent « It follows », a mis du temps à enchaîner son autre méfait. Mais l’attente en valait la peine, « Under the silver lake » étant un immense thriller psychologique, une plongée délirante dans un Los Angeles chaud bouillant, où Sam, un chômeur avide de célébrité, part à la recherche de sa voisine disparue. Un mélange noir entre Mulholland Drive et The Big Lebowski, sauce absurde par-dessus.
5. The Witch
Première réalisation de Robert Eggers et premier chef-d’oeuvre. « The Witch » est un aller sans retour dans une famille de colons bannis de leur communauté puritaine dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIe siècle, confrontée à une force maléfique. Travail dingue sur les décors et les costumes + atmosphère irrespirable + climat d’angoisse + film qui a fait découvrir la fantastique Anya Taylor-Joy au grand public = on dit OUI !
6. Everything everywhere all at once
Difficile de décrire ce drôle d’objet filmique de Daniel Scheinert et Daniel Kwan, à la croisée entre l’action, la science-fiction, l’action, où l’audit de la laverie automatique d’une gérante déclenche un voyage héroïque à travers des univers alternatifs ! Un délire frénétique et absurde ? Oui. Mais un délire frénétique et absurde qui est reparti des Oscars avec… sept statuettes !
7. Mid 90s
On finit avec le top du top, un gros bonbon de nostalgie et de bons souvenirs, qui parlera d’autant plus à quiconque a déjà posé ses pattes sur un skateboard. « Mid90s », réalisé par Jonah Hill, est une plongée ultra-réaliste dans les années 90, aux côtés d’un jeune ado de 13 ans timide qui va trouver refuge dans un clan de skateurs plus âgés que lui. Le plaisir d’être en bande, la liberté de la glisse, l’aventure humaine, les potes comme famille… On croirait à une utopie, mais ceux qui savent sauront : c’était la belle époque.
Aurélien Germain
> Marathon de l’été, du 4 au 6 juillet aux cinémas Studio à Tours. Places en vente à l’unité aux tarifs habituels pour les abonnés / pour les non abonnés, de 5,20 € (réduit) à 7,20 € (plein).
(Photos © A24)