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Le billet

Contre vents et marées

Le type vend son entreprise pour acheter un bateau. Un Imoca d’occas’ qui a fini huitième du Vendée Globe. Pas une flèche, mais il tient la mer. Le type en question, il est Belge. Et, pour un Belge, annoncer que l’on va faire le Vendée Globe, c’est un peu comme s’inscrire aux JO d’hiver quand on est Ivoirien. Le type s’appelle Denis Van Weynbergh. Il s’installe aux Sables d’Olonne pour préparer son projet.

Mais pas à l’hôtel : pas les moyens. Il dort un an sur son Imoca. À force de persuasion, il finit par décrocher un micro-budget et se constitue une équipe d’amateurs passionnés. Des gars qui bossent en journée et travaillent sur la course le reste du temps. Alors, il obtient son ticket. Alors il part.

Le type passe 118 jours en mer. 118 jours de galère. Avaries, voile en berne, pétole… Il frôle l’abandon à plusieurs reprises. Quand il franchit enfin la ligne d’arrivée, le matin du 8 mars, de ligne, il n’y a plus. La course est officiellement terminée depuis 24 heures. Mais sur le chenal des Sables, la foule des grands jours est au rendez-vous. Une course n’est jamais terminée tant que le dernier marin n’est pas rentré au port.

Matthieu Pays

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