Le monde en porte-clés
Je ne voudrais pas vous effrayer, mais le 6 novembre, la prochaine fois que nous nous verrons (enfin, par tmv interposé), nous aurons un nouveau président américain. Nous sommes donc dans la dernière ligne droite de cette course qui pourrait bien changer l’histoire du monde pour les années à venir. Les Américains ont encore quelques jours pour tenter de convaincre autour d’eux. Parce que chez eux, on affiche haut et fort ses convictions politiques.
On les montre même à tout le monde, histoire d’engager la conversation. L’objet politique, c’est une vraie tradition nationale et qui en dit beaucoup sur le candidat que l’on soutient. Côté Trump, il y a l’incontournable casquette rouge, bien sûr.
Mais on aime aussi beaucoup ce porte-clés « couillu » ou cette statuette de l’homme à la perruque arborant un doigt bien haut, à destination de ses adversaires démocrates. Chez Kamala, on fait plus dans le tee-shirt classieux et la phrase bien sentie, écrite en jolis caractères. Deux salles, deux ambiances. Mais, une fois dans le bureau ovale, clairement deux façons de voir le monde.
Matthieu Pays