Printemps de Bourges : le compte-rendu

Publié le 26-04-2017 17:18:57 Modifié le 05-04-2019 16:39:46 Par tmv

Tmv est allé au Printemps de Bourges pour vous ramener quelques souvenirs. On replonge dans l'ambiance et on vous cause coups de cœur !

Parcels, la révélation.

Ne s’en tenir qu’aux chiffres de cette 41e édition, avec près de 80 000 spectateurs – soit un record quand même -, ce serait oublier toutes les émotions vécues durant ces 5 jours.
Car à Bourges, le Printemps a une saveur particulière, surtout quand il se déroule sous une météo hyper clémente comme ce fut le cas cette année. Que retenir donc parmi les quelques 500 concerts proposés pour cette édition 201,  sinon un petit sentiment de frustration de ne pas avoir tout pu voir et d’avoir eu le luxe aussi de faire quelques choix cruels ?

Alors oui, on a beaucoup aimé la pièce de Théâtre donné par la Comédie Française sur Bob DYLAN et l’enregistrement du mythique « Like a Rolling Stone ». Venir à Bourges pour aller au théâtre, il fallait le faire quand même. Et on a été plus que séduits par cette  » Comme une pierre qui roule… » à la mise en scène pleine d’humour et d’émotion.

La sublime Juliette Armanet.

La littérature était aussi sacrément à l’honneur cette année puisque, dans le cadre sublime du Palais Jacques Cœur, musiciens et écrivains se mêlaient pour des lectures musicales de très hautes tenues. On gardera à jamais en mémoire le magnifique « Requiem des Innocents » de Louis CALAFERTE, dit par une lumineuse Virginie DESPENTES, accompagnée de son groupe ZËRO.
Et puis que dire de la création de cette année « Mes Hommes… » autour des chansons de Barbara. Voir sur la même scène Tim DUMP, Vincent DELERM, Dominique A et même Julien CLERC prêter leurs voix et leur âme à la grande dame en noir a fait passer un sacré frisson dans le public ce soir-là.

On a aussi goûté à de nouveaux lieux comme cette Halle aux Blé transformée en bal hip-hop durant deux soirées bouillantes, lieux dont on se demande pourquoi ils n’avaient pas utilisé jusqu’alors ?
On y découvert de nouvelles idoles des jeunes comme le Belge ROMEO ELVIS, ou le salace et finalement plutôt drôle marseillais LORENZO, dont le jogging remarqué portait une jambe PSG et un jambe OM !

Fishback : une interview sur l’herbe.

A propos de découvertes, ou plutôt d’Inouïs, on a été subjugués par la prestations d’Eddy DE PRETTO qui a remporté haut la main le Prix 2017. Son rap parlé-scandé sur des textes forts et parfaitement ciselés devraient lui ouvrir un boulevard, tant il a surclassé ses petits camarades de promotion. Pas de groupes tourangeaux ou même de la Région Centre cette année aux Inouïs, mais quelques belles pousses prometteuses repérées à droite à gauche avec, notamment, les Tourangeaux de THE VANILLE que l’on suivra de très très près. On nous a aussi dit le plus grand bien de ELEPHANT…

Rose, la reine du Calypso.

Pour finir, comment ne pas parler du sublime concert de Vincent DELERM qui, entre dispositif scénique de folie et leçons de sentiments, nous a carrément fait chavirer. Idem pour l’ÉNORME découverte que fut THE PARCELS : soit 5 jeunes Australiens qui ont donné, le mercredi soir, THE concert de l’année. Pensons aussi aux prestations impeccables de FISHBACK, Thomas AZIER et de LADY SIR dans le superbe décor du Théâtre Jacques-Cœur. Mais aussi des moments de folie que furent les concerts de CALYPSO ROSE, CAMERON AVERY ou FAKEAR, des instants de grâce que furent les passages de HER, PARADIS ou Juliette ARMANET sans oublier de saluer comme il se doit les mythiques SONICS qui, à 70 ans, ont toujours autant de strychnine dans les veines et ont clôt définitivement le débat : c’est dans les vielles peaux que glissent les plus belles vibrations.

Bref, une grande édition 2017, luxuriante et bluffante.

Hervé Bourit

Tags : 2017 chronique compte rendu édition live report printemps de bourges

Catégories : Culture News

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