Concert : reggae night fever

Publié le 13-05-2014 12:36:59 Modifié le 05-04-2019 16:40:48 Par tmv

Le collectif La Smalla Connection organise une grosse soirée reggae le vendredi 16 mai. Discussion avec Olivier Freysneau, membre de l’assoc.


Alpha Blondy, Taïro Brahim, Naâman… Y a du lourd à cette soirée !

C’est vrai. C’est la première fois qu’un concert reggae de cette ampleur a lieu au Grand Hall de Tours. On organise des soirées depuis pas mal d’années avec la Smalla mais là, on a eu envie de s’ouvrir à plus de monde. Ça fait vraiment plaisir de voir des affiches en ville avec du vert, du jaune et du rouge !
C’est quoi l’idée de cette programmation ?
On a demandé à Alpha Blondy, parce qu’il touche plusieurs générations de fans de reggae. Et puis, pour le « roots », il y a un vrai public à Tours. Brahim, c’est un artiste du coin qui est maintenant assez connu. On l’a toujours soutenu comme on a pu. Taïro et Naâman, c’est la relève. D’un côté tu en as un qui chante en français et de l’autre un petit blanc qui cartonne. Naâman, il ramène un public beaucoup plus jeune aux concerts.
Le reggae, c’est un style qui marche bien en France. Mais paradoxalement, il est peu visible…
Nous sommes le deuxième pays où se vend le plus d’albums reggae dans le monde et pourtant, quand tu allumes la radio, ça ne s’entend pas vraiment. D’ailleurs, ce que le grand public entend, c’est souvent du reggae édulcoré, un peu gnangnan. En fait, c’est une musique assez contestataire. L’amour, l’écologie… les artistes reggae abordent depuis longtemps des thèmes universels, portent des messages qui parlent à n’importe qui, dans le monde entier.
Les fans diront que le reggae, c’est plus que de la musique.
Derrière ce style, il y a la Jamaïque. C’est un pays où le reggae est né et où beaucoup de chanteurs viennent se ressourcer. Il y a une forme de spiritualité avec cette musique, le rastafarisme y est pour beaucoup. Après, on nous colle souvent l’image des fumeurs de joints. On subit un peu ce côté négatif alors que c’est bien plus que ça.
Comment fonctionne votre collectif, La Smalla ?
Nous sommes indépendants, nous n’avons jamais demandé de subventions. C’est très important pour nous. La Smalla, c’est comme une famille qui permet à des artistes de travailler ensemble, de faire des projets. Soundsystem, graff’, musique, mix, photographie… On a de tout. On organise des soirées pour permettre à un maximum d’artistes de se produire.
Propos recueillis par B.R.
ÉVÉNEMENT
LE CONCERT
C’est simple, si vous souhaitez passer 5 heures à la cool pour écouter de supers artistes (il y en a vraiment pour tous les goûts, même si vous n’êtes pas un puriste) le concert c’est au Grand Hall, le vendredi 16 mai. A partir de 20 h. Tarif : dès 35 €. Pour réserver : ticketnet.fr, la Fnac, Carrefour…
COUP DE CŒUR
NAÂMAN
Allez jeter un coup d’oeil à ce normand élevé à la culture jamaïcaine. Un peu comme Biga*Ranx, du haut de ses 24 ans, il balance des rimes comme s’il avait passé sa vie à boire du rhum et fumer des clopes… Impressionnant de maturité. Ses sons sur naaman-official.com
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=7zIhb2JSt9I[/youtube]

FOURCHETTES SONIQUES
Le 16, 17 et 18 mai, le village gourmand de la Foire de Tours organise ce festival. L’idée, c’est de continuer à faire la fête après avoir mangé. En plus de la Reggae night fever, il y aura une Celtic Night. Mais aussi l’installation d’une discothèque, de la zumba et des initiations à la danse. La Smalla Connection posera même un soundsystem les vendredi et samedi soir pour vous permettre de vous déhancher et de décompresser pendant le week-end. Tout le programme sur fourchettes- soniques.com

Tags : concert fourchettes soniques interview la smalla connection la smalla connexion naâman reggae reggae night fever Tours

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